À bord, Cupra a troqué la présentation bizarroïde du Tavascan pour une planche de bord au dessin plus sérieux. L’assemblage des matériaux et la qualité des matières utilisés traduisent d’ailleurs la volonté de la marque de flirter avec le premium. Certains matériaux en partie basse déçoivent toutefois, et le proéminent écran central tactile (12,9 pouces !) semble avoir été greffé un peu à la va vite au tableau de bord, triste habitude du groupe Volkswagen. De même, Cupra a cédé à son tour aux sirènes du tout tactile, si bien qu’à l’exception des commandes de clim’, on doit naviguer difficilement dans des menus pas très intuitifs et pratiques à manipuler. Bon point pour la modularité arrière en revanche, où les grands gabarits pourront prendre place facilement, sans que la hauteur réduite du pavillon par rapport à l’Ateca ne soit handicapante pour l’espace à la tête. La banquette est confortable et agréablement rembourrée, et coulisse sur 15 cm pour maximiser l’espace de chargement, mais le siège central est en revanche condamné à servir uniquement pour les petits trajets, puisque le tunnel de transmission limite beaucoup l’espace aux jambes.