Le C10 est confortable, les sièges avant sont accueillants et l’espace aux jambes y est très généreux à l’avant comme à l’arrière grâce à un empattement de 2,82 m. Malheureusement, cette configuration fait que le coffre est assez petit, lui qui offre une capacité de seulement 435 litres. Avec 32 litres, les frunk est à réserver à l’accueil des câbles de chargement.
Pour l’instant, une seule version du C10 est disponible au catalogue. Celle-ci dispose d’une motorisation de 218 ch et 320 Nm qui entraîne les seules roues arrière. Elle est alimentée par une batterie LFP d’une capacité de 69,9 kWh qui lui donne une autonomie de 420 km WLTP.
Malheureusement, le C10 souffre d’une puissance maximale de recharge trop faible avec 84 kW en courant continu, et 6,6 kW en courant alternatif. Il lui faudra 30 minutes pour passer de 30 à 80% avec une borne rapide, ce qui est pénalisant sur les longs trajets.
Il suffit d’emprunter une route sinueuse pour se rendre compte que le C10 est étonnamment rigoureux. Seule sa direction trop artificielle est trop peu communicative. Bien insonorisé, il se montre très confortable, seules quelques alertes de sécurité intempestives viennent perturber le calme à bord. Si sa consommation sur route tourne autour de 15,4 kWh/100 km, celle-ci dépasse facilement les 22,5 kWh/100 sur autoroute, ce qui, dans ces conditions, limite son autonomie à un peu plus de 200 km.