La prolongation actuelle a été approuvée à une large majorité de 68 voix contre 13 et une abstention. Plus tôt cette année, le Conseil d’État avait émis des réserves préalables concernant le principe de sécurité juridique, car le Parlement bruxellois actuel modifie une mesure connue de longue date avec effet rétroactif.
Un certain nombre d’organisations environnementales envisageraient de demander à la Cour constitutionnelle si le report actuel peut être considéré comme faisant partie de l’objectif de réduction des émissions auquel les habitants ont droit et qui fait partie des objectifs européens. Mais les améliorations sont clairement perceptibles. L’Agence bruxelloise pour l’environnement a fait état d’une réduction des émissions entre 2018 et 2023. En particulier, une réduction des émissions de NOx de 36 %, des particules fines PM 2,5 de 31 % et de ce qu’on appelle le « carbone noir » de 65 % avec un volume de trafic constant.
Un grand nombre de mesures de plus en plus strictes sont également utilisées pour décourager la circulation automobile dans le centre-ville de Bruxelles.
Il existe également une autre réalité à la frontière de la Région bruxelloise. En 2024, l’aéroport de Bruxelles a enregistré 198 617 mouvements d’avions, fret compris. Un nombre important d’entre eux survolent la Région bruxelloise au décollage, ce qui entraîne des émissions élevées. La commune de Zaventem et l’aéroport de Zaventem étant situés en Région flamande, ils ne sont pas concernés par le règlement relatif aux zones à faibles émissions. En Flandre, seules les villes d’Anvers et de Gand sont concernées. Enfin, il est important de préciser que le grand ring de Bruxelles ne fait pas partie de la zone à faibles émissions de la Région bruxelloise.