En effet, sans aide à l’achat pour les particuliers, les ventes de VE s’effondrent. On l’a vu en Allemagne avec la suppression des primes à l’achat. En France, le signal actuel donné par le gouvernement n’est pas non plus réjouissant : il a récemment annoncé que le bonus écologique serait considérablement réduit pour les voitures particulières, tandis que le bonus écologique pour les véhicules utilitaires légers serait entièrement supprimé. Ces changements de politique suppriment un mécanisme de soutien crucial pour les véhicules électriques et viennent grossir les défis croissants de l’industrie.
Mais revenons-en aux valeurs résiduelles très faibles des véhicules électriques, qui touchent de plein fouet les sociétés de leasing et notre marché. Ces valeurs sont ridicules. Pourtant, elles déterminent le prix du leasing ! Soit les loyers vont augmenter, soit le secteur va devoir accepter des contrats de leasing portant sur 6, 8, voire même 10 ans comme l’expliquait le président de Renta. Serait-ce une solution dans un monde aux ressources très loin d’être infinies ? Raisonnablement, oui, peut-être, mais si ça se produit, le marché jugera (ou n’aura pas le choix)…