Comment rédiger une (e)car policy efficace en partant de zéro ? Une réponse détaillée a été donnée par Brigitte Goossens, professeur en fleet management et experte en leasing chez D’Ieteren. Qu’en retenir ? Qu’on choisit le Total Cost of Ownership (TCO) 1, 2 ou 3 en fonction du profil fiscal de son entreprise. Mais aussi que la car policy doit refléter la philosophie de son entreprise. Pour éviter tout conflit avec les conducteurs, un maximum d’informations doivent être reprises dans cette (e)car policy. On pense notamment à tout ce qui concerne l’installation des bornes de recharge à domicile, ainsi que le remboursement de l’électricité. Toutes les procédures, en plus des droits et devoirs de l’employé, doivent remplir la car policy. Pensez même aux situations les moins courantes : que se passe-t-il si le conducteur est malade de longue durée ? Brigitte Goossens ajoute : « Tout écrire noir sur blanc dans la car policy est très bien. Mais le plus important est comment elle est appliquée au quotidien. »
Pour Alexandre Russica, Managing Director chez IOwnfleet, le gestionnaire de flotte doit idéalement utiliser le TCO3 pour les voitures électriques. En effet, le TCO3 tient compte de l’économie fiscale offerte par les VE 100% déductibles. Il a amené une réponse à toutes les questions fréquentes posées par les conducteurs mais aussi, les fleet managers. Par exemple : que se passe-t-il si l’entreprise installe, à ses propres frais, une borne de recharge au domicile de son employé et que ce dernier démissionne ? La réponse est claire : dans la car policy, il faut prévoir une clause de rachat de la borne par le collaborateur. Néanmoins, il existe d’autres types de financement pour la borne de recharge à domicile : le conducteur peut également la financer personnellement via, par exemple, un plan cafétaria. Et qu’en est-il en cas de déménagement ? Toutes les réponses ont été données dans notre webinaire (à revoir en cliquant ici).